Catastrophe
“Ecroulement de la fosse N° 2 – Le 28 Avril 1866, à huit heures du matin, on s’aperçoit qu’un fort mouvement se manifeste dans le cuvelage, vers la profondeur de 56 mètres; deux pans de cuvelage sont repoussés vers l’intérieur sur une hauteur de 5 mètres. L’ingénieur fait arrêter le trait (car l’une des cages ne passait plus qu’en frottant très fort), remonter les ouvriers et exécuter des travaux de consolidation au moyen de longues clames verticales d’équerres aux angles.
A neuf heures et demie, trois pièces de cuvelage se détachent, livrant passage à un torrent d’eau. Le terrain inconsistant est entraîné; il se forme de grands vides derrière le cuvelage qui se desserre et se déforme de plus en plus, d’heure en heure, et les travaux de consolidation qu’on entreprend deviennent de moins en moins utiles. Dès le 29 le puits était considéré comme perdu. M. Glépin, arrivé le soir, trouva les clames relevées et recourbées, les guides des cages repoussées par la chute despièces de cuvelage. Il conseilla d’arracher ces clames et de couper les guides, de manière à pouvoir parvenir à détacher les clames. Le lendemain matin, le puits n’était pas encore accessible au dessous des vides qu’il était si important d’obstruer pour arrêter l’écroulement du terrain.
On essaya d’arriver à cerésultat par le goyau. Mais le vide, derrière le cuvelage, s’agrandissant de plus en plus, les cadres se mirent en mouvement, et le 30, vers onze heures et demie du matin, de nouvelles chutes de cuvelage ont lieu, et les ouvriers occupés dans le puits, n’échappent que par miracle.
La fosse continue à se décuveler progressivement et par intermittences plus ou moins prolongées. Vers trois heures et demie de l’après-midi, M. Glépin descend avec le Maître porion par le tonneau; il peut voir la tête des éboulements, reconnaître que le cuvelage inférieur avait disparu presque complètement, que les excavations considérables s’étaient produites et qu’aucun travail humain n’était possible.L’éboulement de la fosse était inévitable.
Cet éboulement se produisit complètement, en effet, dans la nuit du 2 au 3 Mai. Toutes les maçonneries d’alentour, une partie du bâtiment en planche du puits s’écroula; la charpente des molettes, le cylindre d’épuisement et tous les engins, placés au dessous, disparaissent en quelques instants. En même temps, un vaste cratère d’éboulement de 30 à 35 mètres de diamètre et 10 à 11 mètres de profondeur s’ouvrit dans le sol autour de l’axe du puits. Le sol lui-même se fissura tout autour de ce cratère jusqu’à 10 ou 15 mètres au-delà de ses bords.
Une demi heure environ, à la suite de l’éboulement de la tête de puits, le bâtiment de la machine d’extraction, situé à une dizaine de mètres environ par derrière s’écroula à son tour, presque complètement, en déterminant la rupture d’un certain nombre de pièces de cette machine, telles que les colonnes, les entablements et les tuyaux à vapeur.
La perte du puits de Marles où l’on n’eut heureusement à déplorer la mort de personne fut un véritable désastre pour les sociétés des 70 et 30% de Marles. Dès son arrivée à la direction de la compagnie, Monsieur Firmin Raimbeaux avait eu soin de réclamer le creusement d’une nouvelle fosse à Auchel et le fonçage des travaux préparatoires du siège 3 venaient d’être terminés, quand se produisit la perte du siège 2. Tout le personnel fut reporté au nouveau puits où l’exploitation commença immédiatement, ce qui permit à la société de survivre à cet anéantissement.
Ce n’était pas seulement le puits qui était perdu, mais l’une des plus belles parties de la concession car afin de protéger les nouveaux travaux ainsi que ceux de Bruay, il fallut laisser des ”espontes” (1) considérables pour isoler le lac souterrain des travaux sus mentionnés; on abandonnait ainsi 840 hectares sur les 2.990 que comprenait la concession, soit plus du quart, situés dans la partie la plus productive.
A plusieurs reprises, on propose de relever et de rétablir complètement le puits éboulé: M. Glépin en 1867, puis les intéressés de la société d’exploitation en 1875. Cette question fut soumise à une commission d’ingénieurs dont les conclusions furent les suivantes:
La reprise parait impraticable par aucun des procédés actuellement connus. Elle présentera des difficultés immenses, exigera des dépenses énormes sans assurance de réussite. – La fosse même reconstruite n’offrirait aucune sécurité et il y aurait toujours à craindre d’y voir la même catastrophe s’y renouveler.”
Les travaux du puits actuels sont arrêtés à 500 mètres du lac souterrain de la fosse N° 2 de manière à laisser une esponte de cette épaisseur. Du côté de la concession de Bruay, cette esponte est de 1000 mètres. Il n’y a donc aucun danger à redouter pour les travaux de Marles et de Bruay. On peut donc attendre longtemps avant de reprendre le puits.”
Et en effet, on attendit très longtemps, exactement 40 ans.
L’installation de puits de mines à Marles avait été pour cette commune, une cause d’augmentation et d’extension très sensible de sa population. Dès 1861, la Compagnie des Mines de Marles avait entrepris la construction de la cité Sainte-Barbe, au Nord du village, sur le côteau de Lozinghem afin d’y loger son personnel ouvrier. A la même époque, elle ouvrit une école de filles, qui existe encore de nos jours, rue Pasteur; la Direction et l’enseignement y étaient assurés par des religieuses de l’ordre de Saint-Vincent de Paul.
Petit à petit, lentement, quelques coins du village, surtout aux alentours du siège 2, trouvaient une physionomie nouvelle. L’administration des Mines de Marles avait décidé de s’y installer et avait fait construire à cette effet, ses bureaux et bâtiments administratifs.
Bon nombre d’ouvriers, que l’appât d’un gain plus élevé attirait, abandonnèrent l’agriculture, qui les nourrissaient à grand-peine, pour venir travailler aux mines. Un contingent d’ouvriers mineurs belges du Grand Hornu avait suivi MM. Raimbeaux à Marles, si bien que la population qui se chiffrait à 437 âmes en 1856, passa à 1066 en 1862, soit une augmentation de 140% en six ans. Cette proportion nous montre de façon éloquente, l’essor que l’installation de l’industrie houillère, donna à ce village.
Malheureusement cet essor fut freiné, considérablement, par la catastrophe de 1866, que nous avons relatée plus haut, et si bien que l’administration demeura à Marles, la Compagnie minière porta toute son activité à la partie occidentale de sa concession et surtout sur Auchel où furent creusés successivement, en 1863 le puits 3 ou Saint-Firmin en l’honneur de M. Firmin Raimbeaux, en 1867 le 4 ou Saint-Emile en l’honneur de M. Emile Raimbeaux, en 1873, le 5 et le 5 bis ou puits Saint-Augustin et en 1875 le 3 bis ou Saint-Abel en l’honneur de Monsieur Abel Raimbeaux. (1)
Les transformations différentes que Marles devait subir suite à l’installation des Mines devaient être plus lentes, bien que la famille Raimbeaux conserva pour ce petit village, qui avait été le point de départ de la société et à laquelle il avait donné son nom, des attentions particulières. Sa situation dans la vallée de la Clarence le fit choisir, en 1860, comme tête de ligne de réseau de chemins de fer que la Compagnie était obligée de créer pour la mise en exploitation du gisement, et, à la suite d’un accord avec la Société des Chemins de Fer du Nord, dès que le siège 3 d’Auchel fut raccordé à la ligne des houillères du Pas-de-Calais, un dépôt central de locomotives et toute l’administration du réseau sans cesse grandissant, ainsi qu’un lavoir général y furent installés en 1896. Tout cet ensemble industriel fut bientôt complété, en 1900 à l’emplacement de la maison dite “Brave Homme”, d’une gare de triage.
La Compagnie des Mines de Marles ayant reconnu et exploitant d’une façon heureuse et entièrement la partie occidentale de son gisement, Monsieur Firmin Raimbeaux, à qui revenait le mérite de la bonne marche de la société, décida de reprendre en 1906, en pleine période de prospérité, le passionnant problème du fonçage du N° 2. Malgré les souvenirs malheureux attachés à ce puits, comptant sur les progrès énormes de la technique minière qui avait progressé d’une façon prodigieuse, le fonçage du nouveau 2 fut entrepris en suivant l’axe de l’ancien puits et fut terminé en 1908. Il fut bien émouvant, pour les premiers mineurs qui pénétrèrent dans les anciennes galeries, dont certaines s’étaient maintenues en parfait état de conservation, d’y trouver les vestiges de la première exploitation.
Les travaux effectués dans la partie orientale de la concession, par les sièges 5 d’Auchel et 6 de Calonne Ricouart (foncé en 1902) avaient démontré la nécessité d’un grand siège d’extraction à cet endroit.
Après la reprise du puits 2 à Marles, la création, dans cette commune, d’un nouveau siège fut décidée. Le 2 Octobre 1910, le fonçage du puits 2 bis fut entrepris pour être terminé en 1911.
Trois ans plus tard, la guerre se déclarait. Bien qu’à la limite du front d’Artois, les mines de Marles échappèrent à la destruction et, grâce à l’appoint de nombreux mineurs mobilisés, pour les Mines, l’exploitation se fit, pour les besoins de la Défense Nationale, sur un rythme accéléré. Le 16 Novembre 1917, fur ouvert le 2 ter, et c’est de cette date que le siège de Marles prit toute son importance; benjamin de la concession, il allait profiter de l’expérience de ses aînés. Situé dans le plus beau gisement de la concession du Pas-de-Calais et même de la France, installé modernement, il allait en 1921, avec un personnel renforcé de nombreux mineurs polonais, prendre la tête de la Société au point de vue production.
Il n’est pas dans notre rôle de passer dans le domaine technique pour vous décrire les installations de ce siège, qu’il nous suffise de dire que rien n’a été négligé pour qu’elles soient à la hauteur de l’exploitation: machines d’extraction, chaufferie, triage, installations électriques, lampisterie, salles de bains et douches, réseau de chemin de fer, bureaux, enfin tout ce qui constitue une mine moderne s’y trouve.
Un regard sur un bilan des Mines de Marles suffit pour montrer éloquemment le rôle et l’importance du Siège 2. Le chiffre de sa production qui de 736.306 tonnes en 1928 passe à 763.539 en 1929, et 815.901 en 1930.
La reprise de l’activité minière, à Marles même, allait donner de nouveau à cette cité un élan vers un développement sans cesse croissant. Nous trouverons relaté au chapitre X la création de Marles Industriel Moderne.
1.3 Les puits de la compagnie de Marles les mines
Puits n° 1 / 1853 - 1853 / Puits sans exploitation
Puits n° 2 / 2Bis / 2Ter À Marles-les-Mines Le chevalement de Marles fut construit en 1854, et entra en fonction en 1858
Puits n° 3 Saint Firmin / 3Bis Saint Abel / 3Ter à Auchel en 1864
Puits n° 4 Saint Émile / 4Bis à Auchel
Puits n° 5 Saint Auguste / 5Bis / 5Ter à Auchel
Puits n° 6 / 6Bis / 6Ter à Calonne-Ricouart
Puits n° 7 à Auchel
COMPAGNIE DE MARLES
Siège n° 2
>• Fosse n° 1 : Elle fut creusée en 1853 sur le territoire de MARLES-LES-MINES à 400 mètres vers le Nord du clocher du village. Pendant le fonçage, le puits d'effondra alors qu'il atteignait la profondeur de 55 mètres.
*• Fosse n° 2 : (ou puits St-Émile). Située sur le territoire de MARLES-LES-MINES, elle fut commencée en septembre 1854 et entra en extraction en 1858.
Le 28 Avril 1866, une pièce de cuvelage cède, vers 55 mètres de profondeur. Des torrents d'eau se précipitent dans le puits, entraînant les terrains dans l'ouverture béante. Le mal s'accroît, de grands vides se produisent derrière le cuvelage qui se desserre de plus en plus. De nouvelles pièces de cuvelage se détachent et dans la nuit du 2 au 3 mai le puits s'effondre engloutissant le chevalement et une partie
des bâtiments de la surface.
C'est cette catastrophe du 2 de MARLES qui inspira à ZOLA quelques pages célèbres de
"GERMINAL".
> Fosse n° 2bis : Située sur le territoire de MARLES-LES-MINES, elle fut commencée en octobre 1910 et mise en extraction en juillet 1917. Creusée en 0 5m08 puis en 5m50, sa profondeur atteignait 825 mètres.
Les recettes d'accrochage se trouvaient aux étages 198, 263, 382, 495, 615 et 790 mètres.
*• Fosse n° 2ter : Située sur le territoire de CALONNE-RICOUART, à 75 mètres au sud du puits n° 2bis, elle fut commencée en novembre 1917 et mise en extraction en septembre 1921. Creusée en 0 5m08, elle atteignait la profondeur de 647 mètres.
Les recettes d'accrochage se trouvaient aux étages 142, 263, 382, 495 et 615 mètres.
Modernisé en 1953, ce siège obtint sa production annuelle maximum en 1964 avec une extraction de 1.431.611 tonnes. Son exploitation s'arrêta le 29 Mars 1974 avec une extraction totale de 45.736.884 tonnes.
Avec l'arrêt de ce siège, s'acheva aussi l'Unité Production charbon d'AUCHEL, ex Groupe d'Auchel, ex Mines de Maries, avec une extraction totale de 195.450.889 tonnes. Elle avait débuté 121 ans auparavant.
C'était une des premières grandes mines qui s'arrêtait dans le Nord - Pas-de-Calais. Il faut dire que pendant plusieurs décades, il fut beaucoup demandé à un gisement riche mais de peu d'étendue et moyennement profond.
Pendant la guerre 1914-1918, bien que peu éloignées de la ligne de front, les Mines de MARLES purent continuer leur extraction. La plus grande partie du Bassin Nord - Pas-de-Calais étant situé en territoire envahi, un effort exceptionnel leur lut demandé. La production dépassait 3 millions de tonnes en 1917. Le même effort fut poursuivi jusqu'au relèvement des Houillères dévastées et l'extraction fut maintenue à 3 millions de tonnes jusqu'en 1930. A cette époque, les sièges 5 et 6 des Mines de MARLES se classaient parmi les plus importants d'EUROPE.
L'approfondissement des puits, beaucoup plus rapide que dans l'Est du Bassin, hâta l'arrêt de l'exploitation.
Siège n° 3
Un 3ème puits dit ST-FIRMIN, situé sur le territoire d'AUCLIEL à environ 1000 mètres au Nord-est du clocher de ce village et à une centaine de mètres du chemin de grande communication du Réveillon à CAUCHY-A-LA-TOUR fut ouvert en 1862 et en 1865, on put mettre le puits en extraction.
L'écroulement du puits n° 2 venait de se produire fin avril 1866. Les travaux du puits n° 3 étant suffisamment avancés, celui-ci put recevoir le personnel de la fosse endommagée et se mettre en exploitation.
Le puits n° 3bis dit Puits ST-ABEL, à 37m50 du puits ST-FIRMIN a été entrepris en février 1875 et mis en extraction en 1878.
Le puits n° 3ter fut creusé à partir d'avril 1922 et mis en service en janvier 1927. Ces puits furent accrochés aux étages 220, 260, 308, 425 et 522. Les puits ST-ABEL et 3ter eurent leur dernier accrochage à 650.
-Profondeur du puits ST-FIRMIN : 545 m, 0 4mOO jusqu'à la profondeur 230 m, puis j) 4m30. Arrêt
de l'extraction en mai I960.
-Profondeur du puits ST-ABEL : 675 m, 04mOO. Arrêt de l'extraction en mai 1955.
-Profondeur du puits 3ter : 680 m, 0 5m40. Arrêt de l'extraction en juin 1962.
La production totale du siège a été de 34.206.041 tonnes.
Siège n° 4
Le découragement qu'avait provoqué la catastrophe de 1866, fit bientôt place à une confiance que justifiaient les magnifiques résultats de l'exploitation du puits n° 3. Il fut distribué aux actionnaires un intérêt de 5 % des fonds engagés par ceux-ci. Le surplus, soit une somme de près de 300.000 francs, fut consacré à l'ouverture d'un 4cmc puits qui fut commencé en juin 1867. Ce puits dit ST-ÉMILE ou du Bois de RIMBERT fut établi à 250 m de l'angle de la concession de EERFAY, c'est-à-dire sur le gisement connu à la fosse n° 1 de cette compagnie.
Il entra en production en 1870.
En 1889 et à 15 m vers le nord du puits ST-ÉMILE, fut creusé un 2cmc puits, dit puits Annexe.
Il entra en production le 6 Avril 1891.
Ces deux puits étaient accrochés aux étages 216, 267, 316, 370, 466 et 530. Leur profondeur était pour le puits ST-ÉMILE de 645 m et pour le puits Annexe de 538 m. La production totale a été de 17.400.045 tonnes et l'exploitation s'arrêta le 1er Mars 1950.
Siège n° 5
En juin 1872, furent entrepris le puits n° 5 ou Puits ST-AUGUSTIN situé sur le territoire d'AUCHEL, à 740 m au Sud-Est du clocher du village et à 180 m au Sud-Ouest du chemin d'Houdain (rue Elorent Evrard), et un 2ème puits, Puits n" 5bis ou puits B, distant de 36 m 40 du 1er.
Ces deux puits entrèrent en extraction en décembre 1876.
Creusés en diamètre 3m65 jusqu'au dessus du 1er accrochage 220, en diamètre 4mOO jusqu'au dessous de l'accrochage 420 puis jusqu'au fond en diamètre 4m50.
Un 3ème puits dit puits n° 5ter débutera le 1er Mai 1917 et sera mis en extraction en janvier 1936.
Ce fut un puits utilisé comme retour d'air, pour les puits nos 5 et 5bis.
Ces puits furent accrochés aux étages 210, 260, 305, 420, 534 et 654.
La profondeur du puits n° 5 a été de 671 m
La profondeur du puits n" 5bis a été de 660 m La profondeur du puits n° 5ter a été de 690 m
L'arrêt de l'extraction eut lieu en novembre 1963 et la production totale fut de 37.470.411 tonnes
Siège n° 6
Le creusement du puits n" 6 débuta le 9 Avril 1902, sur le territoire de CALONNE-RICOUART. il entra en extraction en septembre 1908. il était en liaison avec 2 galeries venant des puits n" 5 aux étages 214 et 261. L'extraction s'acheva en 1924.
Le percement du puits n° 6bis eut lieu en juillet 1908 et l'extraction commença en décembre 1912.
Le puits n" 6ter à 100 m au nord du puits 6bis fut entrepris en juillet 1908. il entra en extraction en fin d'année 1924.
Ces 3 puits furent accrochés aux étages 214, 261, 312, 365 et 435.
Le puits n° 6bis eut son dernier accrochage à l'étage 507.
Le puits n" 6ter fut aussi accroché aux étages 507, 623 et 790.
-Profondeur du puits n° 6 : 461 mètres,diamètre : 5m50.
-Profondeur du puits n° 6bis : 525 mètres,diamètre : 5m50.
-Profondeur du puits n° 6ter : 818 mètres,diamètre : 5m40.
L'extraction de ce siège s'arrêta en juillet 1961 et la production totale fut de 23.145.824 tonnes
Fosse n° 7-
Puits situé près du Boulevard Basly. Son fonçage en diamètre 5 et 6 mètres débuta le 13 Septembre 1909.
Il servit de puits de retour d'air jusqu'en mai 1930 pour le Siège n" 4, puis pour le Siège n" 7 de 1932 à Août 1950.
Il fut fermé en septembre 1952 et sa profondeur était de 614 mètres.