Le 2 mars 1943, un coup de grisou à la fosse n° 9 fait 16 morts et 6 blessés. C’est la catastrophe la plus meurtrière que la commune ait connu. Pourtant, la présence de ce gaz n’avait été qu’exceptionnellement constatée dans le quartier. L’accident s’est produit dans une taille au moment d’un tir de mine pour faire tomber le toit. La mine qui avait raté, a été retrouvée intacte après l’accident. Cet accident doit donc s’expliquer soit par un tir d’amorce à l’air libre par le boutefeu pour faire exploser la mine, ou pour vérifier la ligne de tir, soit par une étincelle de court-circuit sur la ligne de tir qui comportait plusieurs parties dénudées. Le conseil municipal exprime alors sa solidarité et souhaite aider les familles des victimes. « Considérant qu’il reste à répartir une somme de 3000 francs provenant de subventions offertes par les communes du Canton de Cambrin pour les victimes de la fosse 9, le conseil municipal décide, sauf approbation de M. le Préfet, de répartir cette somme entre les familles des victimes de la catastrophe … ».